Accueil | 2023 – Kodomo No Hi, journée des enfants
A l’occasion de cette fête traditionnelle japonaise, des animations auront lieu du 6 au 8 mai 2023. Au programme :
Créée en 2011, l’association Soleil Levant a pour but de diffuser la culture du Japon sous toutes ses formes en Anjou.
Elle organise des évènements ludiques et variés dans la Maison de quartier Angers Centre (jeux vidéo, jeux de société japonais ou d’inspiration japonaise, origami, quizz sur le Japon, atelier sushis, atelier cosplay, cérémonie du thé, dessin manga, calligraphie, initiation à la langue japonaise, diaporama commenté du Japon, ..)
Elle intervient sur demande auprès de mairies, écoles, bibliothèques, maisons de quartier et associations.
Créée en 2003, la compagnie Pokkowa-Pa propose des spectacles pour tous, inspirés des arts du Japon, réunissant poésie, humour, caractère et originalité.
Jean-Claude POMMIER est co-fondateur de la compagnie Pokkowa-Pa. Il a résidé 4 ans au Japon et travaillé au contact de danseurs, musiciens, marionnettistes.
Il a joué à travers le monde en Europe, en Asie, au Canada, en Turquie ou en Tunisie.
« Kodomo no hi » signifie « journée des enfants » en japonais. A cette occasion, les parents souhaitent à leurs enfants bonheur, prospérité, joie et santé.
La tradition veut que l’on hisse des koïnobori (manches à air représentant une carpe) au sommet d’un bambou et au pied de sa maison pour célébrer les enfants qui y habitent, puisqu’au Japon, la carpe symbolise l’amour, le succès, le courage, la bonne croissance et la longévité.
Pour l’évènement, les villes japonaises réalisent de grandes guirlandes composées d’une multitude de koïnobori qu’elles positionnent au dessus des rues, des chemins, des prairies ou des rivières. Certaines d’entre elles peuvent mesurer jusqu’à dix mètres.
La journée des enfants tire son origine d’une fête chinoise. Appelée au Japon « Tango No Sekku » (« fête de l’iris »), elle est célébrée le 5 mai, au changement de saison. Au départ, il était de coutume d’accrocher des rameaux d’iris ou d’armoise sur les portes, pour conjurer le mauvais sort.
Cette fête fut intégrée au Japon à partir de l’ère Kamakura (1185-1333), et devint une fête des garçons, l’occasion de leur souhaiter une bonne santé. A l’occasion, les familles des samouraïs offraient une partie de leurs armures aux enfants.
Le « Kodomo No Hi » est officiellement instauré depuis 1948, comme célébration de tous les enfants au Japon.
La création d’un Kabuto (casque de samouraï) en origami est l’une des coutumes les plus répandues au Japon. Aussi, chaque enfant prend un bain d’iris, « Shobu-Yu », auquel on attribue des propriétés purificatrices et protectrices contre les maladies et les mauvais esprits
Les traditionnels Mochi (pâtisserie japonaise) sont consommés comme le Chimaki (pâte de riz enveloppée dans des feuilles de bambou) et le Kashiwa (riz fourré d’une purée de haricots rouges enveloppé dans une feuille de chêne).
Koï signifie « carpe » en japonais. Originaires de Chine, les ancêtres de ce poisson d’eau douce portaient des écailles noires. Elles furent longtemps élevées pour leur chair avant d’être introduites dans les rizières de la région de Niigata au Japon.
Au fil du temps, elles subirent quelques mutations dans leurs couleurs (rouges, jaunes, blanches, bleues…). La carpe multicolore « Nishikigoi » était née.
Depuis le XXème siècle, elle est élevée dans un but ornemental. Les koï les plus grandes et originales attisent la convoitise des collectionneurs.
On raconte qu’un banc de koï cherchait à remonter le fleuve SumidaGawa au Japon. Après avoir survécu aux pêcheurs et prédateurs, les koï n’étaient plus très loin de leur objectif. Hélas, elle ne s’étaient pas préparées à devoir affronter un obstacle de taille : une énorme cascade. Celle-ci effraya une bonne partie du groupe qui fit demi-tour. Les autres refusèrent de rebrousser chemin si proche du but. Les unes sautaient le plus haut possible, les autres s’efforçaient de nager à contre-courant.
Ce remue-ménage attira l’attention des « Yokaï » (esprits malicieux voire malfaisants) qui se moquaient d’elles. Cent ans passèrent sans qu’aucune ne parvienne à franchir la cascade. Un jour, une koï plus téméraire que les autres parvint à bondir suffisamment haut pour sauter par-dessus la cascade. La légende raconte que les « Yokaï », abasourdis par cet exploit, décidèrent d’offrir à toutes les koï qui parviendraient à franchir cette cascade la faveur de devenir dragon. Depuis ce jour-là, la cascade fut baptisée la « porte du dragon ».